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Zinzolin zin zin

17 décembre 2017

Cathédrale bleu électrique et rose métalisé qui

Cathédrale bleu électrique et rose métalisé qui blesse la nuit, ça ne me plait que moyennement. Photographiée, le flou transforme les deux flèches acidulées en deux yeux menaçants.

Averse de grèle dans un martellement tonitruant. Epais rideau blanc qui occulte le velux. Contraste du silence revenu après l’ averse, rapidement interrompu par les coups de tonnerre, puis la pluie. Nuit composée, comme une salade peut l’être. Drôle de mélange.

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16 décembre 2017

Nuit faite de vent et de pluie aux deux angles de

Nuit faite de vent et de pluie aux deux angles de la France.

Saint-Pol-Roux écrivait à Max Jacob qu’en hiver, la Bretagne était « emparurée » de pluie et, dans le même mouvement, « détouristifiée ». C’est tellement ça !

Ce soir la cathédrale est terriblement maquillée. Fardée, paupières outrageusement bleutées. Je la vois bleue et rose, les couleurs sont électriques, une lumière de néon de boîte de nuit. Ne manque que la boule à facettes.

15 décembre 2017

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13 décembre 2017

Il fait tempête sur la Bretagne Les vents

Il fait tempête sur la Bretagne

Les vents vagabondent follement

Sur les grèves et les vallées

Les pluies bruissent fortement

Xavier Grall

11 décembre 2017

Aux premières loges du déluge nocturne, vent et

Aux premières loges du déluge nocturne, vent et pluie au programme. Rafales. L’occasion d’employer le riche vocabulaire que la langue française met à notre disposition pour parler des intempéries. Le copieux Bouquet des expressions imagées rassemble dans le paragraphe « pluie » les locutions suivantes : flotte, bruine, crachin, averse, grêle, ondée, giboulée, pleuvoir, grain, déluge, orage.  J’aime particulièrement l’expression « il en tombe comme qui jette ». Autrement dit, « moins qu’une avale d’eau, mais de façon plus continue qu’une singotte ». C’est une expression lyonnaise. Le parapluie s’appelle aussi un « en-tout-cas ». J’y reviendrai, c’est inspirant !

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9 décembre 2017

Pour lutter contre ce marasme matinal, faisons

Pour lutter contre ce marasme matinal, faisons preuve d’un peu d’imagination. Samedi matin, j’ai profité des quais déserts, silencieux – aucune circulation. Privilège des lève-tôt du samedi. Les mouettes, nombreuses, volaient en peloton serré entre la passerelle de Locmaria et le pont de la cale Saint-Jean, puis retour. Sans un cri, affairées, course de relai ? Une exclamation s’élève, la corneille tient lieu d’arbitre.

De retour vers le centre ville par la berge opposée, je fais face au ciel rose acidulé – plein Est. Sylvain Tesson parle lui du « mauvais goût des crépuscules » qu’il compare à de la guimauve qui s’étire dans la réglisse du soir.

J’aime l’eau, dans le paysage,  les étendues d’eau, l’aqua-horizontalité. Je l’apprécie beaucoup moins dans sa verticalité, cette eau, ou alors ponctuellement, lessive de l’air et du paysage, odeurs de la terre mouillée – pétrichor.

1 décembre 2017

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30 novembre 2017

Dans le silence des berges, novembre crachait Son

Dans le silence des berges,

novembre crachait

Son glacial crachin

Xavier Grall

29 novembre 2017

Fleuve boueux, vent en rafales et pluie cinglante

Fleuve boueux, vent en rafales et pluie cinglante à rebrousse-marée, billots de bois flottants, on se croirait sur le fleuve déchaîné de Et quelquefois j’ai comme une grande idée, de Ken Kesey, un impétueux roman, une épopée haletante qui se passe à Wakonda, dans l’Oregon, et dans lequel  le fleuve tient le rôle principal.

28 novembre 2017

Tempête de nuit, au lever du jour je vois le

Tempête de nuit, au lever du jour je vois le galop des nuages traverser le ciel d’ouest en Est. Je leur confie mes pensées, à déposer tout à l’heure, au bond d’un rebond de mille bornes.

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