Ce matin, sur les quais, les phares des voitures
Ce matin, sur les quais, les phares des voitures ainsi que les feux de signalisation me semblent particulièrement lumineux. Le jour est encore sombre, le ciel gris, l’atmosphère mordorée. Le tout, conjugué aux feuillages d’automne, se reflète dans l’Odet immobile. Je souris lorsque le feu vert passe à l’automne. Un tel moment pourrait être un moment parfait.
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Dans le miroir de l’Odet immobile, surgit un cormoran, créant des ondes concentriques (excentriques ?). Il tend son cou de périscope et replonge. Je guète.
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Taches de rouille sur l’Odet, tapis de feuilles rousses. Le même tapis qui recouvre les allées, les appontements à fleur d’eau.
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J’assiste à l’extinction de l’éclairage nocturne, je comprends mieux la sensation, hier matin, des phares qui me semblent plus visibles que de coutume. Mais où est l’allumeur de rêves Herbert ?